L’étalon PRE Malagueño a commencé l’année au 38e rang du classement FEI des meilleurs chevaux de dressage mondiaux. Un magnifique retour du pure race espagnole parmi les plus grands. Son cavalier Daniel Martin Dockx nous parle de ce cheval exceptionnel.
Malagueño LXXXIII aura 13 ans cette année. Premier parmi les chevaux ibériques du « FEI ranking », il occupe en ce mois de janvier la 38e place du classement. Le deuxième ibérique est encore un PRE, Quincallo de Indalo monté par son jeune cavalier Alejandro Sanchez del Barco au 42e rang. Le premier lusitanien est Escorial Horsecampline monté par le Brésilien Joao Victor Marcari Oliva, au 46e rang. Trois Ibériques parmi les 50 meilleurs chevaux de dressage en 2022.
Objectif 2023: le championnat européen
Le principal objectif 2023 pour Daniel Martin Dockx sera d’essayer de qualifier Malagueño pour les Championnats d’Europe dressage à Riesenbeck en Allemagne. « Ce sera difficile, mais on essaiera une fois encore ». Le cavalier espagnol a d’autres chevaux à entraîner, mais plus jeunes. « Tout dépendra de leur évolution, mais le projet principal reste Malagueño ».
L’étalon bai est toujours propriété de son naisseur Francisco Santiago Ruiz. Il a gagné en novembre le Grand Prix et la Kür du Sicab 2022, et est ainsi sacré champion du monde des PRE en Grand Prix.
Pour son cavalier Daniel Martin Dockx, Malagueño a plusieurs atouts dans son jeu. « C’est un cheval volontaire toujours prêt à travailler. Ses points forts sont sa prédisposition au travail, sa noblesse, sa capacité et son talent pour le rassembler maximum ». Ses défauts sont une part de ses qualités. Parfois « cette grande énergie déborde et se convertit en tension. Mais à chaque fois, on arrive à mieux gérer cette situation ».
Sortir davantage à l’étranger
Daniel Martin Dockx et un autre PRE, Grandioso HGF, ont fait partie de l’équipe espagnole des Jeux Olympiques de Londres et de Rio. Peut-on comparer les deux chevaux les plus importants de la carrière de Daniel Dockx? « Malagueño est très différent. Les deux sont de bons chevaux qui ont énormément compté dans ma carrière. Je leur en suis profondément reconnaissant. Je ne veux pas faire de comparaison, les deux ont été et sont très importants pour moi ».
L’avenir de l’élevage
L’élevage du pure race espagnole a beaucoup évolué ces dernières années. Selon Daniel Dockx, « on doit encore chercher à obtenir trois bonnes allures de base. Je vois parfois de très bons chevaux, mais une des trois allures est défectueuse. Toutefois je pense que nous sommes sur le bon chemin. L’élevage a beaucoup changé et chaque jour, on se dirige davantage vers le dressage. Nous avons aussi besoin de sortir davantage pour participer aux concours à l’échelle internationale. Il faut voir les chevaux qui sont produits dans les autres pays et se rendre compte des exigences au plus haut niveau international. » (Ch.O.)
Catégories :Dressage
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